Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Budget alimentation : les ménages dépensent davantage

Repas familial autour d'une pizza

La croissance et l’inflation avancent, entraînant les prix des produits frais avec elles. C’est ainsi que le baromètre Sofinscope fait état d’une hausse du budget alimentation des ménages. Le prix et la qualité gustative restent les préoccupations essentielles au moment de remplir son caddie.

Pour info : les chiffres ci-dessous proviennent d’une étude du baromètre Sofinscope parue en 2018. Depuis aucune nouvelle enquête n’est disponible. Emprunter Malin se tient constamment à l’écoute, dès qu’une parution sera en ligne la mise à jour sera faite.

Budget alimentation des Français : de 203 € à 506 €

Sans surprise, le baromètre Sofinscope sur la consommation des ménages montre qu’un foyer dépense d’autant plus pour s’alimenter que ses revenus sont élevés. Si le budget alimentation moyen atteint 385 €, il monte à 473 € pour un couple avec enfants. Toutefois lorsque le foyer perçoit des revenus supérieurs à 3500 € par mois, il n’hésite pas à dépenser 506 € pour manger.

Les ménages les plus pauvres, avec des revenus inférieurs à 1000 € par mois, doivent se limiter à 203 €. Les jeunes de 18 à 24 ans peuvent monter jusqu’à 236 €, tandis que les seniors de 60 ans et plus dépensent 431 € pour s’alimenter.

Les prix augmentent et le budget grossit de 12 €

Le budget alimentation des ménages augmente donc de +12 € en 1 an. Ce chiffre arrive dans un contexte où l’INSEE constate que l’inflation atteint 2,4 % cette année. Par exemple, le coût des produits frais a gagné +6,4 % en 1 an, les autres produits d’alimentation sont à +1,2 %.

Il est donc difficile de dire si ces 12 € de dépenses supplémentaires sont le résultat d’une amélioration du pouvoir d’achat des ménages, ou de l’alourdissement du coût de la vie.

Par ailleurs, le prix est le premier critère de choix pour 42 % des ménages lorsqu’ils font leurs courses. La qualité gustative n’arrive que loin derrière, à 12 %. Quant aux habitudes familiales elles sont réduites à se plier aux réalités budgétaires, seuls 8 % des Français les considèrent comme un premier critère de choix.

Ceux qui économisent sur la nourriture

D’après le Sonfinscope, 38 % des personnes interrogées font leurs courses au supermarché, tandis que 37 % choisissent l’hypermarché. Ils ne sont que 12 % à remplir leur frigo au hard discount.

Et puisque le facteur financier reste prépondérant, 88 % des personnes interrogées cuisinent les restes afin de réaliser des économies. Ils sont 81 % à privilégier les produits en promotion et 79 % comparent les prix des produits selon les marques.

Les campagnes marketing pour rapprocher le producteur du consommateur fait long feu. Ils ne sont plus que 32 % à privilégier la vente directe auprès des producteurs.

Pour autant ils ne sont que 2 % à se fournir directement chez les producteurs. On ne peut pas leur en vouloir, la majorité de la population française vivant dans des zones urbaines denses où le premier agriculteur se trouve à 1 heure de voiture.

Quant au bon vieux marché il n’attire plus que 4 % des ménages, ces derniers étant d’ailleurs aussi nombreux à faire leurs courses sur Internet. L’avenir de la supérette paraît compromis, désormais seuls 2 % des Français y achètent leur baguette et leur camembert.

3.7/5 - (3 votes)
Picture of Fabien Belleinguer
Fabien Belleinguer
Auteur sur le site emprunter–malin.com. Blogueur sur les thèmes de l'argent et des assurances des particuliers depuis 2012, je choisis mes sources pour la pertinence de leurs chiffres et les analyse en toute indépendance. Pour les prix de l'immobilier : notaires, baromètre LPI SeLoger, baromètre FPI. Pour les taux des crédits : Banque de France, observatoire CSA/Crédit Logement.
Auteur sur le site emprunter–malin.com. Blogueur sur les thèmes de l'argent et des assurances des particuliers depuis 2012, je choisis mes sources pour la pertinence de leurs chiffres et les analyse en toute indépendance. Pour les prix de l'immobilier : notaires, baromètre LPI SeLoger, baromètre FPI. Pour les taux des crédits : Banque de France, observatoire CSA/Crédit Logement.

Partager cet article